Dans les œuvres de Rolandaël chaque composition est le résultat d'un travail de recherche graphique ou les éléments figuratifs sont épurés au profit des lignes, d'une géométrisation des formes par une quête délirante où n'apparaissent que le cercle, le carré, le triangle... |
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Cette démarche est proche de l'école du Bauhaus, lorsque Walter Gropius invite Kandinski à venir enseigner. Les constructions proposées par Rolandaël laissent à imaginer des éléments décoratifs pouvant dériver vers le monumental. La notion d'espace est maîtrisée, chaque composant trouve sa place dans un univers qui utilise aussi le principe homothétique.
En présentant ces œuvres nous voulons mettre l'accent sur la créativité d'un artiste dont les formes et les couleurs décoratives ressemblent à celle d'un plasticien, d'un décorateur-designer au concept euclidien. L'ontogenèse du cercle survient d'une confrontation magique entre les sujets et les idées d'un artisan de l'industriel.
Ce parcours exalte le rapport de l'homme avec la nature dans une structure symbolique et bizarre. Créations dont le titre, avec un humour masqué, illustre l'absurdité d'un monde contemporain fragile. |
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