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Honduras
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 Les Mayas  |
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Le monument architectural le plus connu et le plus préservé du règne du treizième gouverneur est le jeu de pelote. C'est un édifice très grand et imposant, le second par la taille après celui de Chichén Itzá. Cet édifice est certainement l’un des plus beaux, avec ses reliefs décorant le sol de l’aire de jeu, les plans inclinés où rebondissait la balle, et dans la profusion de décors qui ornent les quatre façades des deux Temples situés non loin de l’air de jeu. En 1985 des études ont été entreprises pour étudier et restaurer les reliefs du jeu de pelote. Ce travail a permis de reconstituer un des oiseaux qui a été placé sur la partie orientale, faisant face à l’aire de jeu de sorte que le visiteur puisse avoir une idée de la façon dont était sculptée la façade. |
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| Illustration de Tatiana Proskouriakoff | ||
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Les plans inclinés sont décorés de glyphes qui nous donnent la date de l’inauguration du jeu de pelote (10 janvier 738) quelques mois avant la disparition du roi. Au dessus on distingue les têtes de perroquets servant de marqueurs dont la fonction durant le jeu n’a pas encore été identifiée. On a longtemps pensé que les connotations religieuses du jeu de pelote en Mésoamérique étaient la continuité des cycles tels que les mouvements du soleil et d'autres corps célestes, la transition des saisons et la fertilité. A Copán, les motifs végétaux trouvés sur les drains du toit du jeu de pelote, ainsi que des représentations d’épis de maïs se rapportent clairement au culte de la fertilité. Quand le roi ou ses représentants défait les forces de la maladie, de la sécheresse, et de la mort, symbolisé dans les costumes des membres de l'équipe adverse, il s'assure ainsi que le soleil continuera de nouveau à se lever triomphant et que les pluies seront abondantes. |
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