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Cette toile est une des toutes premières que l'artiste
exécute à Yerres. Elle ouvre la série des scènes de plein
air dans le qui inspirera Caillebotte, trois été durant.
La rivière de l'Yerres longe sur une bonne partie, le
domaine familial : "Non loin est une délicieuse maison de campagne dont les
jardins agréablement plantés, sont embellis par une échappée de vue sur
cette rivière". Dans cette liquidité miroitante chère aux impressionnistes,
le peintre saisit les "effets" des éléments atmosphériques.
Comme le
poète et le peintre, le spectateur a l'œil focalisé sur la rivière,
zone de concentration de la lumière et de mouvement, où ciel et terre se
rejoignent. |
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[N° 21] L'Yerres, effet de pluie (1875) Huile sur Toile (H. 0,81; L. 0,59) |
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Caillebotte a su rendre
admirablement le clapotis perturbant des gouttes au sein d'une eau
parfaitement immobile, canalisée par un premier plan qu'on retrouvera
souvent dans son œuvre, et par la verticalité des troncs. On retrouve ici
l'évidente fascination exercée par l'eau et ses "mouvements" des
contemporains de Caillebotte, occupés à en décliner toutes
les incidences.
Dans la sombre palette de bruns et verts, la
lumineuse blancheur d'un temps d'averse éclate. Son miroitement dans l'onde
est matérialisé par des empâtements rapides et courts, qui contrastent avec
les masses sombres traitées en aplat. |
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