Le trottoir du boulevard Haussmann, vu de l'appartement du peintre à travers les branches d'un arbre en fleurs, apparaît comme une évocation japonisante d'un jour de printemps à Paris.
Cette peinture, qui retint peu l'attention des critiques lors de l'Exposition de 1882, temoigne de l'art de l'originalité de Caillebotte, plus proche ici de Bonnard et Vuillard que de ses amis impressionnistes.
[N° 154] Le Boulevard vu d'en haut (1880) Huile sur Toile (H. 0,65; L. 0,54)