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Gustave Caillebotte
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| Peint rue de Miromesnil, on reconnait le modèle, non identifié, qui a posé pour ce pastel. Ici il ne s'agit pas d'un atelier selon toute apparence, mais d'un cadre domestique et, à en juger par la simplicité de la scène, ce n'était pas un tableau destiné à être envoyé au Salon. L'image est désinvolte, complètement dépassionnée et dépouillée. Caillebotte choisit un moment banal (l'agrafage ou le dégrafage de la crinoline), recule un peu et concentre son attention sur les menus détails. Cependant, sa façon de suggérer la contention mêlée d'indifférence rêveuse de la jeune femme et, surtout, l'introduction du "double" dans le merveilleux motif du miroir mural donnent à ce tableau un caractère tendre et attachant. |
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| [N° 9] Femme à sa toilette (1873) Huile sur Toile (H. 0,65; L. 0,81) |
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