Musée Guimet des Arts Asiatiques |
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Né de la passion d’un richissime industriel lyonnais, Emile Guimet (1836-1918), pour les religions de l’Antiquité classique et de l’Orient, ce musée, abrité dès sa création dans le beau bâtiment néoclassique de la place d’Iéna, a accueilli dans ses premières années d’existence les collections personnelles de son fondateur, illustrant essentiellement l’iconographie religieuse. Cette orientation religieuse a été peu à peu abandonnée après la mort de Guimet, et le musée, rattaché à la Direction des musées de France dès 1927, s’est résolument tourné vers les arts d’Asie, que l’on découvrait à l’époque. Le transfert du riche fonds d’art khmer du musée indochinois du Trocadéro, démantelé en 1935, et de l’ensemble des œuvres du département des arts asiatiques du
Louvre, en 1945, finit par entériner la vocation asiatique du musée Guimet. |
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C’est pour sortir de cette logique du musée des collections que des travaux de restructuration ont été entrepris dans les années 90. Ces travaux, qui ont duré cinq ans, ont profondément modifié l’intérieur du bâtiment. La surface utile est passée de 10 236 m2 à plus de 12 709 m2, en même temps que le patio, de nouveau baigné par la lumière du jour et autour duquel s’élèvent les balcons et les galeries superposés, a retrouvé sa centralité structurelle et fonctionnelle. La nouvelle architecture a surtout permis de repenser le parcours muséographique qui s’ordonne aujourd’hui de manière simple, selon une logique double, chronologique et géographique. |
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Pénétrant dans le musée, le visiteur se retrouve nez à nez avec toute l’exubérance de la mythologie indienne représentée par le cobra monumental à sept têtes, venu tout droit de la « chaussée des Géants » du Preah Khan d’Angkor. Quelle meilleure introduction aux cultures métissées de la péninsule indochinoise, nées de la rencontre des religions et des langues indiennes avec des traditions et des manières d’être locales ! |
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Mais c’est le bouddhisme qui sert de lien entre les différents niveaux, entre le monde indianisé et l’aire culturelle sino-japonaise. Le superbe torse de Bouddha en grès rose, au drapé mouillé finement ciselé, exposé dans la salle indienne, comme la statue en bronze du bodhisattva méditant (être qui aspire à acquérir l’état du Bouddha) de la collection coréenne et les tissus peints tibétains ou les fameux tang-ka du premier étage, qui racontent des épisodes de la vie de « l’éveillé », réitèrent un message unique, une unité de vision au-delà des esthétiques très différentes. La richesse des salles supérieures réside aussi dans les objets laïcs, décoratifs, tels les céramiques, les mobiliers ou le superbe paravent de la dynastie Qing (1621) avec lequel se termine la visite. |
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